1. Quelques affaires marquantes du cyclisme d'ajourd'hui et d'hier.

    Tom Simpson trouve la mortsur les pentes du mont Ventoux lors de la 13ème étape du Tour de France 1967. La fatigue, la chaleur étouffante, l'effort, la privation d'eau (le ravitaillement n'était pas encore autorisé), la prise d'amphétamines et marginalement l'acceptation du cognac des spectateurs sont les facteurs qui ont provoqué le dépassement des capacités thermorégulatrices du corps, provoquant l'évanouissement. Il gît quarante minutes à même la caillasse avant de mourir dans l'hélicoptère pour Avignon. C'est le premier mort officiel dû à une médicamentation douteuse.

     L'affaire Cofidis est une affaire de dopage qui a touché le cyclisme professionel en 2004. Cette affaire démarre avec un coup de filet de la brigade des stupéfiants. Un ancien coureur de l'équipe, Marek Rutkiewicz, se trouvait en possession d'ampoules d'hormones de croissance recombinante et de Tefamin. En novembre 2006, les coureurs ou anciens coureurs de Cofidis comparaissent devant le pharmacien sont également renvoyés devant le tribunal de Nanterre. Sauf deux courreurs, tous ont été condamné à des peines de prison avec surcis, plus un versement d'une amende et de dommages et intérêts pour le pharmacien.

    Les demandes de dommages et intérêts des sociétés Cofidis SA et Cofidis Compétition, qui s'étaient constituées parties civiles, ont été refusées. Le tribunal  a d'ailleurs estimé que <<par leur implication dans le milieu du cyclisme professionel, leur connaissance avérée du dopage et l'absence de mesures significatives prises pour l'enrayer, elles ne pouvaient ignorer le phénomène notoire du dopage ni son ampleur, d'autant que des personnalités du monde médical et sportif avec de longue date stigmatisé ces pratiques connues de tous>>.
   




2. Se doper, pourquoi?

 Les sportifs se dopent pour différentes raisons. On peut distinguer des motivations primaires et secondaires. Les motivations primaires entraînent le cycliste vers le dopage alors que les motivations secondaires l'incite à continuer.

Les motivations primaires sont :

    -La surcharge du calendrier sportif : le sportif est contraint à participer à un trop grand nombre de compétition et ne peut suivre la cadence avec un organisme normal.

    -La pression économique : le sportif est pris dans un engrenage, il veut gagner plus ou même plus simplement conserver son gagne pain.

    -La barre de sélection élevée : pour participer à une compétition, le sportif doit franchir une barre de sélection. Seule l'élite est sélectionnée, favorisant donc le dopage.

   -Records de plus en plus dur à battre : les tentatives de records se jouent souvent à quelques centièmes et le dopage peut permettre d'accrocher ces quelques centièmes.

   -Pression des média : maintenant beaucoup d'évènements font la une des média. Faire la une d'un journal c'est s'assurer du prestige. Donc un cyscliste peut être enclin à se doper pour gagner une course et faire la une. D'un autre côté on remarque que les média sont aussi friands des affaires de dopage.

   -Comportement du public : le public réclame de plus en plus d'exploits sportifs. C'est lui qui peut faire d'un cycliste un héros. Donc les sportifs se sentent pousser à réaliser ces exploits.

   -Influence de l'entourage : l'entourage du sportif influe beaucoup sur celui-ci. Tout en sachant que l'entourage voit surtout un intérêt financier au dopage.

   -Le dopage des concurrents : le sportif sait que ces concurrents se dopent, il se sent abusé car il s'entraîne dur tout l'année pour se voir battre par des sportifs qui enfreignent les règles.


Les motivations secondaires :

   -Dépendance : le sportif à force de se doper devient dépendant et ne peut arrêter le dopage.

   -Prolonguation d'une carrière : le sportif en vieillissant perd des capacités et continue à se doper toujours plus pour rester au meilleur niveau.