"Le sportif propre, c'est celui qui ne se fait pas prendre" - Willy Voet (ancien soigneur belge des équipes cyclistes Flandria, RMO, et Festina).
   
  Le cyclisme et le dopage
  III. Risques et conséquences
 

1. Gestion du problème par le gouvernement français

       En France, la 1ère loi sur le dopage date du 1er juin 1965. Cette première Loi sanctionnait pénalement l'utilisation intentionnelle par un sportif au cours ou en vue d'une compétition de l'une des substances visées dans le décret d'application du 10 juin 1966. Celle-ci prévoyait également que les prélèvements ne pouvaient se faire qu'à la demande d'un médecin agréé par le Ministre chargé des Sports. 
Il faut signaler que les pouvoirs publics français ont réagi très tôt puisque la France a été avec la Belgique le premier pays à légiférer dans ce domaine.
En effet, la loi du 1er juin 1965 considère comme dopé : "Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisé sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé".
Cette définition renvoie à une liste de substances très détaillée.

      La persistance du phénomène "dopage" et sa médiatisation ont conduit les pouvoirs publics à modifier la législation le 28 Juin 1989.
Est considéré comme dopage le fait au cours des compétitions et des manifestations sportives organisées ou agréées par des fédérations sportives ou en vue d'y participer (entraînements) :
- d'utiliser des substances ou procédés interdits
- d'administrer ou d'appliquer ces substances ou procédés (y compris aux animaux)
- d'inciter à leur usage ou d'en faciliter l'utilisation .

      La définition du dopage a changée le 23 mars 1999 et reste la même à ce jour. Le dopage est défini par la loi comme l'utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d'un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l'emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l'objet d'un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé.


2. Gestion du problème par des organisations internationales


      L'AMA (Agence Mondiale Antidopage) a réalisé une des grandes avancées dans la lutte antidopage. Elle a préparé un Code mondial antidopage. Ce Code a été proposé et accepté par les comités nationaux olympiques de tout les pays du monde. Le Code constitue le document de base servant de cadre aux lignes de conduite, règles et règlements antidopage des organisations sportives et des autorités publiques. Il est accompagné de quatre  standards internationaux destinés à harmoniser différents domaines de l'antidopage : le contrôle du dopage, le travail des laboratoires, les autorisations d'usage à des fins thérapeutiques et la liste des substances et méthodes interdites. Ce code régit ainsi dans le monde entier et est souvent modifier pour s'adapter aux nouvelles avancées du dopage.



 
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